kilimi blog : , Minouche (quimper)

________________________________________________

Maman, je suis allée à une party et sans cesse je pensais à ce que tu m'avais dit.
Tu m'avais dit de ne pas boire et j'avais suivi ton conseil.
Avant de prendre le volant, je n'ai pas bu un seul verre
La party tirait à sa fin et tout le monde s'en allait.
Lorsque je me suis assise dans ma voiture, je savais, maman, que je regagnerais la maison sans encombre.
________________________________________________
Je roulai lentement et m'engageai prudemment dans la rue.
L'autre, en face, ne me vit pas et me heurta de plein fouet.
Mainenant Je suis couchée sur le trottoir et j'entends des policiers qui disent que l'autre était ivre.
Et c'est à moi, maintenant, doit 'en supporter les conséquences !
________________________________________________
Dis, maman, pourquoi moi ?
Je suis là, comme un ballon qui se vide de son air. Tout autour de moi, c'est plein de sang? de mon sang !
J'entends le médecin murmurer qu'il n'y a plus d'espoir.
________________________________________________
J'aimerais juste te dire, maman, que je n'avais vraiment rien bu
L'autre, lui, se croyait plus fort après quelques verres.
Il était peut-être à la même party que moi.
La seule différence, c'est que c'est lui qui a bu? et c'est moi qui vais mourir.
Dis-moi, maman, pourquoi c'est moi qui meurt a cause de son erreur?
________________________________________________
Les douleurs maintenant sont très fortes.
Je ressens comme des coups de couteaux.
Celui qui a provoqué la collision, il est là, hagard.
Quelqu'un aurait dû lui dire, maman, de ne pas boire quand on prend le volant ! Si on le lui avait dit, je serais encore en vie
________________________________________________
Maman, dis à mon frère de ne pas pleurer? et à papa d'être courageux.
J'ai de la peine à respirer, maman, et j'ai peur.
Je veux pas mourir , je ne veux pas te quitté !
Maman , Jai peur...
Jai une larme qui coule , je ne peux l'empeché de couler...
Je t'en supplie, maman, ne pleure pas sur mon sort.
Tu as toujours été là lorsque j'en avais besoin.
Maman je veux te le dire une derniere fois...
Maman , je t'aime plus que tout , merci pour tout ce que tu a fait pour moi ma petite maman
________________________________________________
Avant de m'en aller, j'ai une ultime question : Dis-moi, maman, pourquoi c'est moi qui dois mourir, alors que je me suis abstenue de boire ?

________________________________________________

Si j'avais su
Ce que t'avais prévu
Je ne serai pas venue
Te rejoindre en pleine rue

J'avais 12 ans et j'étais bête
J'ai cru que tu étais différent des autres garçons
Que tu m'aimais peut-être
En fait, t'étais encore plus con

Au début, c'était comme dans mes rêves les plus fous
Tu m'as embrassée dans le cou
Tu voulais qu'on marche un peu
Tu m'as pris la main, tu semblais si heureux

Tout à coup, tu n'étais plus le même
Tu m'as plaquée contre le mur, fini les 'je t'aime'
Tu m'as dit que t'avais envie de moi
Que je ne pouvais rien contre toi

Tu m'as tenue contre le mur et tu as serré,
Une main sur ma bouche pour m'empêcher de crier
Je sentais ton souffle rauque dans ma nuque
Tandis que tu m'arrachais ma jupe

Je ne savais pas quoi faire
Ta main toujours sur ma bouche m'obligeait à me taire
J'essayais de m'échapper
Mais tu me tenais avec fermeté

Je sentais mes jambes fléchir
J'ai cru que j'allais mourir
Je te suppliais du regard
mais c'était sans espoir

Ma jupe tombée par terre
Ton jean déjà ouvert
J'étais épouvantée
Mais toi, tu riais

Tu t'es collé contre moi
Il n'y avait plus que ma culotte pour me séparer de toi
A ce moment j'ai prié Dieu de m'évanouir
Pour ne plus entendre tes soupirs

J'ai ressenti une douleur atroce
Tu m'avais pénétrée avec force
Tes mains exploraient chaque parcelle de mon être
Je ne pouvais plus crier, aucun son ne sortait
Tu prenais ton pied, j'étais ton jouet

Quand ça ne t'a plus amusé
Tu m'as retournée
Et t'as recommencé
Par derrière, pour changer

J'ai eu encore plus mal
Je me sentais si sale
Tu m'avais souillée,
Ruiné ma vie à jamais

Quand t'as senti ton plaisir venir
Tu m'as agenouillée devant toi
T'as ouvert ma bouche, y enfonçant tes doigts
Et tu m'y as enfoncé ton dard, sans prévenir

J'avais envie de vomir
J'avais envie de mourir
T'as évacué ton sperme dans ma bouche
Tu m'as forcé à avaler toute la louche

Et puis t'es parti
En me laissant là
Seule, nue et meurtrie
Au plus profond de moi

Tu m'as juste fais jurer
De ne jamais en parler
Disant que t'étais sûr que j'avais aimé ça
Même si je ne l'avouais pas

Je t'aimais, tu sais
Et ma virginité,
Je te l'aurai donnée
Si t'avais pensé à me le demander
Avant de me violer

Minouche

...

triste vie...

maman..

ce nest pa une poésie mais c pluto trist et surtou fou!!

...